Hailé Sélassié et le président du Mali, Modibo Keita, convainquent les belligérants de se rencontrer lors d'une conférence à Bamako les 29 et 30 octobre[41] ; ils obtiennent un cessez-le-feu négocié lors de la conférence[42]. Le 30 septembre, le président Ben Bella affirme que les forces marocaines près de la frontière soutiennent le soulèvement de Hocine Aït Ahmed. Article 6 du traité, cité par Zartman, page 163. Pendant ce temps, le 5 octobre les ministres des Affaires étrangères Ahmed Reda Guedira et Abdelaziz Bouteflika se rencontrent à Oujda, et parviennent au principe d'un sommet entre le roi et Ben Bella, qui statuerait définitivement sur le territoire. Le 5 octobre, Ahmed Réda Guédira, le ministre marocain des Affaires étrangères, rencontre à Oujda Abdelaziz Bouteflika, son homologue algérien, pour tenter de désamorcer la crise. Très vite, le GPRA est balayé par l’armée des frontières et Ahmed Ben Bella s’empare du pouvoir. À la fin septembre, le roi Hassan II et Mohamed Oufkir décident d'envoyer des auxiliaires marocains de Tagounit pour reprendre Tinjoub et Hassi Beïda, au cœur du territoire « confisqué » par les Français[24]. Cette manœuvre permet au roi d'obtenir un vaste soutien de la population marocaine. La gauche marocaine, traumatisée par les dénonciations de trahison à la patrie lors du conflit, se rangera presque tout entière du côté du roi lors du conflit au Sahara occidental à partir de 1975[50]. L'Algérie, elle, rapporte que les forces armées marocaines avancent dans le désert depuis septembre pour établir des garnisons, et qu'elles ont attaqué Colomb-Béchar[22]. En juillet, Hassan II et Ferhat Abbas, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), reconnaissent l’existence d’un contentieux territorial et conviennent d’en différer l’examen jusqu’à l’indépendance de l’Algérie. La « guerre des Sables » a commencé. Au cours du mois de septembre 1963, le Maroc masse des troupes le long de la frontière. La guerre des Sables (en arabe : حرب الرمال , ḥarb ar-rimāl ) d' octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc et l' Algérie (aidée par l' Égypte et Cuba ), peu après l' indépendance de celle-ci. Ils sont pacifiques mais restent déterminés.” C'est un conflit armé opposant le Maroc à l’Algérie, aidée par l'Égypte et Cuba, peu de temps après son indépendance. Or non seulement ceux-ci refusent la proposition, mais ils en informent leurs frères algériens. L'OUA forme une commission de médiation, avec des représentants de l'Éthiopie et du Mali. Le 9, le Maroc annonce que les garnisons de Hassi Beïda, Tinjoub et Tinfouchy ont été occupées à la suite d'une « attaque surprise » algérienne. La constitution d'une commission composée d'officiers marocains, algériens, éthiopiens et maliens, qui déterminerait une zone au-delà de laquelle les troupes engagées seraient retirées. Post - indépendance du Maroc 1956 : L’indépendance du Maroc. Pendant une semaine, Jeune Afrique vous propose analyses et décryptages. Cameroun : le jour où Ruben Um Nyobè s'exprima devant l'ONU, Ce jour-là : le 8 août 1992, Hassiba Boulmerka offre à l'Algérie sa première médaille d'or olympique, 10 mai 1981 : l'élection de Mitterrand vue par les Africains, Engrais : levée des charges contre OCP au Kenya, une avancée face à la concurrence saoudienne, Patrimoine : d'anciennes photographies aériennes de l'Afrique menacées de destruction, © Jeune Afrique 2021, tous droits réservés. La création ultérieure d’une puissante armée « populaire » en sera la conséquence directe. La guerre des Sables (en arabe: dir) d' est un conflit militaire opposant le Maroc et l’Algérie (aidée par l'Égypte et Cuba), peu après l’indépendance de celle-ci. Diverses tentatives de médiation échouent, jusqu’à ce que, le 26 octobre, le président malien Modibo Keïta invite Hassan II et Ben Bella à Bamako. « un territoire sans eau est inhabitable et sa délimitation est superflue », « libéré avec le sang de tant de martyrs », « OUI à l'indépendance, mais nous sommes marocains », Méric Édouard, « Le conflit algéro-marocain », dans. Le gouvernement algérien ne contrôle pas encore fermement tout son territoire ; en particulier, un soulèvement berbère anti-FLN, conduit par Hocine Aït Ahmed, se développe en Kabylie. Afin de mettre un terme au soutien du Maroc au FLN algérien, la France propose le principe de la restitution de ces territoires contre la mise en place d'une « organisation commune des régions sahariennes » (OCRS), chargée d'exploiter les gisements miniers du Sahara récemment découverts[14] et l'interdiction d'abriter des insurgés algériens[13]. conflit militaire entre l'Algérie et le Maroc. De chaque côté, la presse relate des exactions : les Algériens interdisent aux Marocains de Figuig de se rendre à leurs palmeraies en territoire algérien, tandis qu'à Colomb-Béchar et à Tindouf, rapporte Attilio Gaudio, les habitants sont contraints à adopter la nationalité algérienne[19]. (voir la Guerre des Sables 1963). Non confirmé, moins importantes que les pertes algériennes (Mikaberidze) ou. Le 29 octobre 1965, il est arrêté et enlevé à Paris par des policiers français, et disparaît sans laisser de trace. Cette première intervention des forces régulières marque généralement le début du conflit[13]. Les combats qui ont commencé le 25 octobre dans la région algérienne de Tindouf et Hassi Beida s’étendront à Figuig, une petite ville de l’Oriental marocain. Pendant l’été 1963, les deux pays renforcent leur dispositif militaire le long de la frontière. L'armée algérienne s'empare de Ich, une « excroissance » marocaine dans le désert, loin à l'est de la zone contestée. La « guerre des Sables » a commencé. Relativement épargnée par les bombardements de l'armée française en 1903 et par la "guerre des sables" entre Maroc et Algérie dans les années 60, le centre marchand est devenu un cul-de-sac depuis la fermeture totale de la frontière en 1994, en lien avec les relations conflictuelles entre Rabat et … Ils perçoivent en fait les exigences du Maroc comme une tentative d'ingérence et de pression, au moment où le pays sort très affaibli de sa guerre d'indépendance. « La guerre des sables d'octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc à l’Algérie, aidée par l'Egypte et Cuba. Jusqu'à septembre, les accrochages sont encore attribués à des « éléments incontrôlés »[22]. Très vite, les affrontements s’étendent à la région de Tindouf et de Figuig. Frontière entre le Maroc et l'Algérie en 1963. La guerre des Sables (en arabe : حرب الرمال, ḥarb ar-rimāl) d' octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc et l’ Algérie (aidée par l' Égypte et Cuba ), peu après l’ indépendance de celle-ci. Très vite, les affrontements s’étendent à la région de Tindouf et de Figuig. 200 morts (Clodfelter ) modifier. Le 1er novembre, le président algérien Ben Bella exige l'évacuation de ces villages par les troupes marocaines. « Cuba's First Venture in Africa: Algeria, 1961-1965 », « The Organization of African Unity and the Algerian-Moroccan Border Conflict: A Study of New Machinery for Peacekeeping and for the Peaceful Settlement of Disputes among African States », Middle East Research and Information Project, « The Politics of Boundaries in North and West Africa », « The Organization of African Unity and African Borders », « Morocco's International Boundaries: A Factual Background », Dernière modification le 23 avril 2021, à 23:43, Gouvernement provisoire de la République algérienne, https://web.archive.org/web/20060927173041/http://arabworld.nitle.org/texts.php?module_id=4&reading_id=119&sequence=18, https://www.dailymotion.com/video/x4z5sd_guerre-des-sable-l-agresseur-et-l-a_news, Introuvable réconciliation entre Alger et Rabat, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_des_Sables&oldid=182223393, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, env. « L'attitude impérialiste » ou « expansionniste » du Maroc est critiquée en Afrique et dans le monde arabe, notamment parce que le roi Hassan II ne s'est pas démarqué clairement des positions ambitieuses de l'Istiqlal[51]. c'est donc un Figuigui (un Marocain)! Elle va durer près de trois semaines. Alf Andrew Heggoy, « Colonial Origins of the Algerian-Moroccan Border Conflict of October 1963 », dans. Dans le traité de Lalla Maghnia (18 mars 1845), qui fixe la frontière entre l'Algérie française et le Maroc, il est stipulé que « un territoire sans eau est inhabitable et sa délimitation est superflue »[9] et le tracé n'est défini que sur 165 kilomètres[10]. Celle-ci met en place une zone démilitarisée sur toute la frontière entre Figuig et Tindouf, soit environ 1 000 kilomètres, surveillée par des observateurs éthiopiens et maliens. La constitution d'un corps d'observateurs maliens et éthiopiens chargés de veiller à la sécurité et à la neutralité de la zone démilitarisée. Comme nous le précise Mostafa Serhir, “les habitants de Figuig sont patriotes et se reconnaissent comme Marocains à part entière. Ces habitants de Figuig sont majoritairement amazighs aujourd’hui : tribus des Zenata et Sanhaja. Il y a 50 ans, éclatait la guerre des sables entre le Maroc, allié du bloc Ouest, et l’Algérie, aidée par l’Egypte de Gamal Abdel Nasser et Cuba. Plusieurs tentatives de négociations, infructueuses et non coordonnées, ont lieu avant que l'OUA ne parvienne à un accord à la fin d'octobre. Située au nord de Figuig, El Arja fait partie de ces terres longtemps convoitées par l’armée algérienne et souvent objet d’incursions, surtout pendant la guerre des Sables (octobre 1963) puis dans les … Ce sommet n'aura jamais lieu[26]. Ahmed Ben Bella a ultérieurement expliqué son choix d'axer la politique de développement algérienne sur d'autres domaines que le militaire car il ne s'attendait pas à être attaqué par un « peuple frère »[30]. La guerre des Sables (en arabe: dir) d' est un conflit militaire opposant le Maroc et l’Algérie (aidée par l'Égypte et Cuba), peu après l’indépendance de celle-ci. Dix soldats marocains sont tués. Un des enjeux de la guerre d'Algérie était la préservation de l'unité du territoire, il s'agissait en particulier d'empêcher la France de séparer la région du Sahara du reste de l'Algérie. Les combats cessent le 5 novembre, et l'Organisation de l'unité africaine obtient un cessez-le-feu définitif le 20 février 1964, laissant la frontière inchangée[4]. Toute l'actualité de l'Afrique anglophone, Analyse, débats, expertises... Pour comprendre l'Afrique de demain et d'aujourd'hui. Pour réclamer justice pour les victimes marocaines d’Hassi Beïda et demander l’ouverture immédiate de discussions. Il existe depuis longtemps un contentieux territorial à propos des régions du Sud rattachées à l’Algérie par le colonisateur français. L'Algérie ratifie le traité le 17 mai 1973, mais le Maroc tarde, et le début de la guerre avec le Front Polisario au Sahara occidental en 1975 marque une nouvelle phase d'hostilités. La dernière modification de cette page a été faite le 23 avril 2021 à 23:43. Les Marocains parviennent jusqu'à 12 kilomètres de Tindouf, le 28[35]. La guerre des sables d'octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc et l’Algérie, aidée par l'Égypte et Cuba, peu après l’indépendance de celle-ci. Frontière entre le Maroc et l'Algérie en 1963. Farid Alilat, « Début de la guerre des Sables ». Dans l'actualité Le président tunisien, Habib Bourguiba tente le premier d'établir un dialogue entre les belligérants, mais ne parvient pas à un accord. Les mots d’ordre sont calmes. La réunion, dans les plus brefs délais, des ministres des Affaires étrangères des États-membres de l'Organisation de l'unité africaine, afin de constituer une commission spéciale qui aurait pour mission : La cessation par l'Algérie et par le Maroc de toute attaque publique, par voie de presse ou de radio, à compter du. Les combats qui ont commencé le 25 octobre dans la région algérienne de Tindouf et Hassi Beida s'étendront à Figuig, une petite ville de l'Oriental… Très vite, les affrontements s'étendent à la région de Tindouf et de Figuig. La bataille la plus importante se déroule le 25 octobre, environ 200 Algériens sont capturés près de Hassi Beïda[34]. Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi-Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Gamal Abdel Nasser, président de la République arabe unie (qui ne contient plus que l'Égypte), appelle à un sommet nord-africain, mais l'implication directe de son armée en faveur de l'Algérie ne laisse aucune chance à son invitation[40]. L'armée marocaine, commandée par le général Driss Ben Omar El Alami[23], est mieux équipée et approvisionnée, tandis que l'armée algérienne, commandée par Houari Boumédiène, expérimentée pour la guérilla mais mal équipée, souffre de problèmes logistiques. Le piètre bilan de l'armée algérienne est un des facteurs qui contribuent à la chute de Ben Bella en 1965[48]. Lors d'une session extraordinaire du 15 au 18 novembre à Addis-Abeba, le conseil des ministres de l'OUA adopte le principe d'une primauté de l'OUA sur l'ONU dans la résolution de conflits purement africains, et approuve la déclaration commune de Bamako. La Guerra de les Arenes (francès Guerre des Sables, àrab حرب الرمال, ḥarb ar-rimāl) va ser un conflicte militar entre el Marroc i l'Algèria, ajudada per Egipte i Cuba, poc després de la seva independència.Després d'alguns mesos d'incidents fronterers, la guerra oberta va tenir lloc a la regió algeriana de Tindouf i Hassi Beida i es va estendre a Figuig al Marroc. » L'introduction devant refléter les développements de l'article, c'est dans le paragraphe 3 que l'on doit trouver les références, et non pas dans l'introduction. Chaque grain de sable des terres de Figuig, c’est le sang qui coule dans les veines de chaque habitant de la région. Guerre des sables : définition de Guerre des sables et . Des Marocains travaillant en Algérie sont expulsés, ainsi que des marchands algériens travaillant à Oujda[20]. Avant que la France ne colonise la région à partir du XIXe siècle, une partie du territoire algérien actuel, au sud et à l'ouest, était sous souveraineté marocaine[8] ; cependant aucune frontière n'était définie. Sur ordre de Hassan II, Abdelhadi Boutaleb, le ministre de l'Information, se rend à Alger, mais sa mission échoue, et le 15 octobre, l'Algérie décide la mobilisation générale dans l'ANP des anciens djounoud de l'ALN, les combattants vétérans de la guerre d'indépendance[27]. Le parti de l'Istiqlal est particulièrement indigné de l'« ingratitude » des Algériens, et en mars 1963 il republie une carte irrédentiste du « Grand Maroc » dans son hebdomadaire, Al-Alam (La Bannière). Relativement épargnée par les bombardements de l'armée française en 1903 et par la "guerre des sables" entre Maroc et Algérie dans les années 60, le centre marchand est devenu un cul-de-sac depuis la fermeture totale de la frontière en 1994, en lien avec les relations conflictuelles entre Rabat et … Il existe depuis longtemps un contentieux territorial à propos des régions du Sud rattachées à l’Algérie par le colonisateur français. Profitez de tous nos contenus exclusifs en illimité ! Le Maroc annonce un bilan officiel de 39 morts, tandis que les pertes algériennes, jamais publiées, s'élèvent vraisemblablement à 300 morts[1]. Ces deux villages contrôlent la piste qui relie la côte de l'Algérie à Tindouf et au Sahara espagnol[13]. Le 15 juillet 1972, Houari Boumédiène et Hassan II signent un traité qui délimite leurs frontières, en reprenant ce tracé. Devant leur refus, il ordonne des bombardements d'artillerie sur Figuig, et des combats sporadiques se poursuivent jusqu'au cessez-le-feu effectif du 5 novembre, qui laisse les positions d'origine inchangées[42]. Au-delà n'existe qu'une zone frontalière, sans limite précise, jalonnée par des territoires tribaux rattachés au Maroc ou à l'Algérie. Une vidéo extrêmement rare, d'une allocution d'une quarantaine de minutes du roi Hassan II, le 25 octobre 1963, suite à l'éclatement de la Guerre des Sables avec l'Algérie. Le Qatar pratique-t-il une concurrence déloyale dans la course à la direction de l’Unesco ? Les Français proposent même aux Marocains, qui ont accédé à l’indépendance l’année précédente, d’en exploiter conjointement les immenses ressources. Ben Bella et les dirigeants de l'ALN étaient de ce fait réticents à l'idée de rétrocéder le moindre territoire « libéré avec le sang de tant de martyrs »[15] au Maroc et, après l'indépendance, ils refusent de reconnaître les revendications historiques ou politiques du Maroc. Les hostilités commencent. L’Algérie se fournit en armement auprès de Cuba (dont un contingent de 686 hommes[31], avec aviation, blindés, et artillerie[32]), de l’Égypte (1 000 soldats sont envoyés en Algérie[32]), pendant que le Maroc ne reçoit aucun appui direct des États-Unis, de l'Espagne ou de la France[33]. Le roi Mohammed V voit cette proposition comme un « coup de poignard dans le dos » des « frères algériens »[14], et parvient séparément à un accord le 6 juillet 1961 avec le chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas. Les Marocains les reprennent peu après. Sofiane en parle dans cet article. À la fin du mois, le Maroc bénéficie d'une situation militaire favorable, en tenant Hassi-Beïda et Tinjoub, et en approchant de Tindouf, tandis que l'Algérie bénéficie d'une situation diplomatique en sa faveur : elle possède un large capital de sympathie après la guerre d'indépendance, elle est soutenue à des degrés divers par toutes les organisations africaines, et elle peut mettre en avant le principe de uti possidetis pour soutenir sa revendication[38]. L’armée algérienne, encore embryonnaire, est bousculée. Ce circuit permet de découvrir Oujda, la capitale de l’Oriental et sa médina, les plaines fertiles où poussent oranges et clémentines, les montagnes des Beni Snassen, et au sud, les Hauts Plateaux parcourus par de grands troupeaux puis les oasis d’Ich et de Figuig, pour terminer sur la Méditerranée et ses plages de sable fin. consultable sur smartphone, PC et tablette. Élections cruciales, chantiers économiques, enjeux sociaux et sociétaux… En cette année de célébration des indépendances, quels sont les défis que le continent doit encore relever ? Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Le Maroc, qui tentait depuis la mi-octobre d'amener le conflit devant l'ONU afin de contrecarrer les efforts algériens à l'OUA, n'est pas soutenu par les États-Unis ou la France, qui lui indiquent de respecter les accords de Bamako[44]. Ben Bella accuse tour à tour son voisin d’expansionnisme et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. Dans les années 60, les Figuigiens ont déraillé des trains pour les résistants algériens qui étaient emmenés à Bechar.” Aussi, la pilule a du mal à passer. 350 professeurs égyptiens sont expulsés. Elle rapproche le Maroc de l'Occident anticommuniste, tandis que l'Algérie se tourne vers le tiers-mondisme. Recevez chaque jour par email, les actus Jeune Afrique à ne pas manquer ! Les troupes cubaines, qui n'ont jamais eu l'occasion de combattre, se reconvertissent en instructeurs et assurent la formation d'une brigade algérienne de cavalerie, ainsi qu'une assistance médicale, avant de repartir en mars 1964[52]. Macky Sall - Hirak algérien - Idriss Déby Itno - Faustin-Archange Touadéra - Bobi Wine - Blaise Compaoré, 2020, une année pour réinventer l’Afrique, UNDP – United Nations Development Programme. Dès 1962, Tindouf est le siège d'incidents : lors du référendum d'indépendance, les habitants indiquent sur leur bulletin : « OUI à l'indépendance, mais nous sommes marocains »[17]. 60 relations. La guerre des Sables (en arabe : حرب الرمال, ḥarb ar-rimāl) d'octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc et l’Algérie (aidée par l'Égypte et Cuba), peu après l’indépendance de celle-ci. Pour lui, pas question d’examiner un quelconque différend, le territoire algérien étant « un et indivisible ». Guerre des Sables. Dix soldats marocains sont tués. Il était prévu qu'un contingent cubain, comportant 22 blindés T-34, s'empare de Berguent au Maroc, mais l'attaque est suspendue au dernier moment par Ben Bella, en raison de la perspective de négociations lors de la conférence de l'Organisation de l'unité africaine devant se tenir à Bamako à partir du 29 octobre[37]. Identifiez-vous pour accéder à vos services. Wild et Touval, page 108 ; selon Farsoun les troupes se replient dès décembre 1963. La Guerre des Sables est un conflit armé peu connu ayant eu lieu peu après l’indépendance algérienne. La guerre des Sables est une guerre qui s'est tenue entre le Maroc et l'Algérie en 1963. Le 8 octobre, les troupes de l'ANP reprennent Hassi Beïda et Tinjoub, et tuent dix auxiliaires marocains[13] alors que les Marocains avancent au sud et sont à 12 km de Tindouf[25]. Les Marocains ont la possibilité de prendre Tindouf, mais, curieusement, s’en abstiennent et reculent, peut-être à la suite d’une intervention du général de Gaulle. Comme le dit Hubert Védrine, l’ancien chef de la diplomatie française, « l’affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l’armée algérienne ». Tout le monde veut encore croire qu’une solution pacifique est possible. Le territoire comprend un tiers du Sahara algérien jusqu'à In Salah, le Sahara occidental, la Mauritanie, et une partie du Mali[15]. Après l'atterrissage d'urgence d'un hélicoptère algérien en panne derrière les frontières marocaines le 20 octobre, cinq officiers égyptiens l'occupant sont capturés[25] ; trois colonels égyptiens sont présentés à la presse[32]. Le 15 janvier 1969, à Ifrane, un traité de paix est conclu. L'observation stricte du principe de non-ingérence dans les affaires des autres États; Le règlement par voie de négociation de tout différend susceptible de survenir entre États africains. Les combats qui ont commencé le 25 octobre dans la région algérienne de Tindouf et Hassi Beida s’étendront à Figuig, une petite ville de l’Oriental … L’entrevue avec Bouteflika est un échec total.Depuis son palais d’Agadir, où il tient des réunions-marathons avec son état-major, Hassan II appelle ses sujets à défendre l’intégrité territoriale du royaume. Très vite, les affrontements s’étendent à la région de Tindouf et de Figuig. Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Elle va durer près de trois semaines . Peu après, l’armée marocaine tente d'occuper la ville, mais se replie après avoir découvert que l'armée algérienne contrôle déjà la région[18]. 200 morts (Clodfelter) La guerre des Sables (en arabe : حرب الرمال, ḥarb ar-rimāl) d' octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc et l’ Algérie (aidée par l' Égypte et Cuba ), peu après l’ indépendance de celle-ci. L’armée algérienne attaque un détachement des Forces armées royales au lieu-dit Hassi Beïda, non loin de Colomb-Béchar (aujourd’hui, Béchar). Pour les Algériens c'est impensable qu'il soit Marocain.. GUERRE DES SABLES | Cairn.info. Elles feront, de part et d’autre, plusieurs dizaines de morts. Dans le même temps, les revendications socialistes du FLN trouvent un écho au Maroc avec l'UNFP de Mehdi Ben Barka, qui exige une réforme agraire, une révolution des travailleurs, et une solidarité anti-impérialiste avec la révolution algérienne[16] ; celui-ci doit quitter le Maroc en juillet 1963 à la suite de l'échec du « complot de juillet » contre le roi, dans lequel une faction de l'UNFP est mêlée. Cependant, à l'indépendance de l'Algérie, et avant que cet accord ne soit ratifié, une coalition menée par Ahmed Ben Bella et soutenue par l'Armée de libération nationale évince Ferhat Abbas du gouvernement. Il y a 50 ans, éclatait la guerre des sables entre le Maroc, allié du bloc Ouest, et l'Algérie, aidée par l'Egypte de Gamal Abdel Nasser et Cuba. Le Maroc, qui craignait une solution inéquitable de la part d'une organisation favorable à la cause algérienne, est rassuré par ces conclusions[45].
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