21h02. Les tortures qu’il décrit sont le régime commun à tous les détenus, explique-t-il, de même que la malnutrition et les coups. Les rations journalières pour les prisonniers sont entre 100 et 200 g de maïs bouilli en gaudes, servis trois fois par jour[35]. Le récit de ses tortures a été mis en dessins. La plupart des cabanes ne sont pas chauffées, même en hiver, où les températures sont inférieures à −20 °C[5], et bon nombre de prisonniers souffrent de gelures et d'œdèmes des membres durant l'hiver[16]. Parfois, les enfants meurent dans des accidents de travail[33]. Amnesty International résume ainsi la situation des droits humains au camp de Yodok : « les hommes, les femmes et les enfants se voient contraints dans le camp à un dur travail forcé, une nourriture insuffisante, des coups, des soins médicaux tout à fait insuffisants et des conditions de vie insalubres. sur les violations des droits de l’homme en Corée du Nord, rendu public lundi. L'organisation demande la fermeture immédiate de Yodok et de tous les autres camps de prisonniers politiques en Corée du Nord[15]. Les prisonniers vivent dans des cabanes primitives poussiéreuses avec des murs faits de boue séchée, un toit (en mauvais état) fait de paille posée sur des planches de bois et un sol couvert de paille et de nattes végétales sèches[14]. Le travail inclut l'extraction de gypse, d'or, le travail de plantes pour textiles, des distilleries, un atelier de forgeron[5], l'agriculture et l'exploitation forestière. En août 2013, il a témoigné auprès de l’ONU à Séoul des tortures qui lui ont été infligées (voir la. La Corée du Nord traite les détenus "pire que des animaux", affirme Human Rights Watch ... de courir en rond jusqu'à mille reprises autour de la cour de la prison. Les femmes enceintes reçoivent habituellement un avortement forcé[58]. Retrouvez toute l'information et les décryptages Corée du Nord à lire et à écouter en podcast sur RFI Beaucoup tombent malades en prison, et un grand nombre meurent en détention ou peu après leur libération ». ... En Corée du Nord, les menaces de la sœur de Kim Jong-Un contre les États-Unis. Il est situé dans l’arrondissement de Yodok, dans la province de Hamgyong du Sud et s'étend dans la vallée de la rivière Ipsok, entouré par des montagnes : Paek-san 1 742 m au nord, Modo-san 1 833 m au nord-ouest, Tok-san 1 250 m à l'ouest, et Byeongpung-san 1 152 m au sud[4]. Contrairement aux pays du nord de l’Europe, la France a une culture très punitive de la prison. En Chine, c'est donc principalement la prison de Tumen, "sorte d'anti-chambre de la déportation", qui sert à regrouper les exilés Nord-Coréens, avant de les renvoyer par groupes en Corée du Nord, avec comme destinations inévitables : la prison et/ou le camp de travail. Pour éviter d'être détectés, ils mangent la viande crue, souvent sans enlever la peau[41]. ONU : Exposer les abus à l’encontre des femmes détenues en Corée du Nord. Le camp est utilisé pour écarter les personnes considérées comme hostiles au régime et les punir pour les fautes politiques[1], et les exploiter avec des travaux forcés[2]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_de_détention_de_Kaechon Trouvez les meilleures images gratuites sur le thème « les prisons en corée du nord ». Les prisonniers doivent faire la queue devant les toilettes communautaires, sales, une pour 200 détenus[23], et utilisent des feuilles sèches pour s'essuyer[24]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Yodok est l'un des six camps connus du pays (avec Kaechon, Hwasong, Bukchang, Hoeryong et Chongjin). Les enfants des écoles primaires doivent transporter de lourdes bûches douze fois par jour sur quatre kilomètres[30] ou des seaux de fumier de trente kilo, trente fois par jour[31]. En 2009 elle était de l’ordre de 139,9% [3] en Afrique du Sud. Les gens sont souvent incarcérés avec les membres de leur famille et leurs proches parents, y compris les jeunes enfants et les personnes âgées[10], fondée sur la culpabilité par association (Sippenhaft)[11]. La plupart des vêtements sont sales, usés, et plein de trous[19]. Trouvez les meilleures vidéos gratuites sur le thème « les prisons en corée du nord ». Les principaux sujets sont l'histoire de la révolution de Kim Il-sung et Kim Jong-il[29]. L'entrée de la vallée est le passage de 1 250 m de Chaebong à l'est. Les gardiens du camp obligent les prisonniers à faire des comptes rendus les uns sur les autres, et désignent certains d'entre eux comme chefs d'équipes pour contrôler un groupe. Les nouveaux prisonniers reçoivent des vêtements que leurs prédécesseurs avaient portés jusqu'à leur mort[18]. Une riposte à venir de la Corée du Nord ? Il est interdit de plier ou froisser un journal sur lequel figure une image … Finalement, la combinaison des travaux lourds et de nourriture réduite conduit à la mort par inanition[56]. Dans une pièce d'environ 50 m2, 30 à 40 prisonniers dorment sur un lit fait d'une planche de bois recouvert d'une couverture[15]. Les deux pays se sont mutuellement accusés d’avoir violé la trêve, scellée vendredi sous l’égide de la Russie après deux semaines d’intenses combats. A l’époque, en 1997, le pays est sorti depuis peu de la dictature militaire et les blessures de cette période sont loin d’être cicatrisées. Ils sont comme des mouches que l'on peut écraser», affirme Ahn, qui a fui la Corée du Nord en 1994. Ariège : il menace sa voisine puis trois policiers et écope de 7 mois de prison ferme. Téléchargement gratuit HD ou 4K Utilisez toutes les vidéos gratuitement pour vos projets Le camp de Yodok est à environ 110 km au nord-est de Pyongyang[3]. Le nom officiel est kwanliso (colonie de travail pénal) no 15. A lire aussi Les témoignages glaçants qui accusent la Corée du Nord. , d’où est extraite la vidéo ci-contre). Cela crée de l'animosité entre les détenus, détruit toute solidarité, et les oblige à créer un système d'auto-surveillance[14]. Les prisonniers n'ont pas de chaussures appropriées, de chaussettes, de gants, et généralement pas de vêtements de rechange[20]. Si les prisonniers ne se souviennent pas des instructions données par Kim Il-sung, ils ne sont pas autorisés à dormir, ou leurs rations alimentaires sont réduites[9]. De dangereux accidents du travail se produisent souvent[27]. Autre plongée dans l’univers carcéral : Ma vie en prison* évoque la répression contre la jeunesse contestataire en Corée du Sud dans les années 1990. Les prisonniers sont constamment maintenus au bord de la famine[34]. L'après-midi, ils effectuent des travaux forcés avec des quotas de travail très élevés en termes de quantité et d'intensité. sur les violations des droits de l’homme en Corée du Nord, rendu public lundi. On estime à cinquante mille le nombre d'hommes, de femmes et d'enfants actuellement détenus dans ce camp. Trois des tortures pratiquées dans le système carcéral nord-coréen. Certains prisonniers se faufilent dans les porcheries pour voler la nourriture des porcs[43] ou ramassent des grains de maïs non digérés dans les matières fécales d'animaux pour survivre[44]. Des exécutions sommaires[52] ont lieu devant les prisonniers réunis plusieurs fois par an[53]; et tous les anciens prisonniers déclarent en avoir été les témoins[54]. La torture, le travail forcé et les violences psychologiques sont monnaie courante dans les prisons nord-coréennes, ce qui constitue de possibles crimes contre l'humanité, a indiqué mardi un nouveau rapport du Bureau des droits de l'homme de l’ONU, qui appelle la communauté internationale à agir pour garantir la reddition des comptes. Les prisonniers qui contreviennent aux règles du camp (comme vol de la nourriture ou tentative d'évasion) sont généralement exécutés en public (sauf ceux qui ont été abattus)[47]. En 2003 au Kenya, dans la prison de Nairobi-Remand construite en 1911 pour accueillir 600 personnes on dénombrait près de 3000 prévenus [4]. le rapport de la commission d’enquête de l’ONU. Christian Solidarity Worldwide, June 20, 2007, The Committee for Human Rights in North Korea, International Coalition to Stop Crimes against Humanity in North Korea, Citizens’ Alliance for North Korean Human Rights, December 20, 2007, Amnesty International Australia, August 9, 2011, National Human Rights Commission of Korea, December 2009, Amnesty International USA, November 23, 2011, Brothers Judd Book Reviews, July 22, 2005, 'Life of hard labour' in North Korean camp, North Korean ex-prisoners recall ordeal in gulag, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Camp_de_concentration_de_Yodok&oldid=179977012, Article à illustrer Camp de concentration, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, L'immersion dans l'eau : un sac en plastique est placé sur la tête du prisonnier et il est immergé dans l'eau pendant de longues durées, Les passages à tabac : les prisonniers sont battus tous les jours si les quotas de travail n'ont pas été respectés, En 2006, Jung Sung-san, un autre ancien prisonnier, a dirigé le musical. Les enfants effectuent également d'autres travaux, comme ramasser 20 kg de plantes dans les montagnes, ou cultiver des champs de 200 m2[32]. Les méthodes de torture suivantes sont décrites dans les témoignages d'anciens prisonniers : Les prisonniers sont totalement à la merci des gardes, ceux-ci peuvent en abuser sans modération. Il est entouré d'une clôture de barbelés de trois à quatre mètres de haut avec du fil électrique et des miradors à intervalles réguliers. Les détenus mangent tous les animaux sauvages qu'ils peuvent attraper, y compris les rats, les serpents, les grenouilles, les salamandres, les vers et les insectes[39], bien qu'ils soient sévèrement punis s'ils se font attraper par les gardes[40]. Les médias d’État nord-coréens ont mis en garde la population contre un ‘objet étrange volant dans le vent’. Les femmes meurent parfois après avoir été violées[18]. Les morts sont enterrés nus, car leurs biens sont utilisés par d'autres prisonniers[21]. Il est aussi écoeurant que nécessaire, ce rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme dédié à la condition des prisonnières en Corée du Nord. Tous les prisonniers sont recouverts d'une épaisse couche de saleté, car ils sont surchargés de travail et n'ont pratiquement aucune possibilité de se laver eux-mêmes ou leurs vêtements[11]. Beaucoup tombent malades en prison, et un grand nombre meurent en détention ou peu après leur libération ». La Commission affirme que "les actes inhumains" perpétrés dans les camps de prisonniers politiques en Corée du Nord se font "à une telle échelle et avec un tel niveau d'organisation" qu'ils constituent de fait "une attaque systématique et généralisée par l'État". Les enfants plus âgés doivent travailler toute la journée, et se voient à partir de seize ans attribuer les mêmes quotas de travail que les adultes[28]. Amnesty Internationalrésume ainsi la situation des droits humains au camp de Yodok : « les hommes, les femmes et les enfants se voient contraints dans le camp à un dur travail forcé, une nourriture insuffisante, des coups, des soins médicaux tout à fait insuffisants et des conditions de vie insalubres. Dans le même temps, la police sud-coréenne a effectué une perquisition chez un militant qui a utilisé des ballons pour envoyer des centaines de milliers de tracts de propagande au nord de la frontière entre les deux Corée, une pratique désormais interdite. Les enfants sont battus avec un bâton en cas de non-respect des quotas de la journée[28]. Le travail pendant les autres saisons commence à 5 h 30, mais est souvent prolongé au-delà 20 heures lorsque les quotas de travail ne sont pas respectés, même dans l'obscurité[28]. souhaitée]. Au Cameroun la prison centrale de Douala, créée avant les indépendances était … Les cours d'eau des vallées de ces montagnes forment la rivière Ipsok, qui se jette dans la rivière Yonghung en aval et finalement dans la mer près de la ville de Wonsan[5]. La plupart des prisonniers sont déportés vers Yodok sans procès, ou à la suite de procès inéquitables, sur la base d'aveux obtenus sous la torture. Quand le travail n'est pas terminé, les rations alimentaires du prisonnier sont réduites comme une punition. Dans les deux cas, les prisonniers sont morts peu de temps après. La plupart des enfants de primaire vont à l'école le matin. D'anciens prisonniers ont vu un homme être attaché par le cou à un véhicule et traîné sur de longues distances[18] et un enfant de l'école primaire roué de coups sur la tête[51]. Les prisonnières sont souvent obligées de se déshabiller pour être battues et harcelées[18], et un ancien prisonnier a affirmé qu'il est fréquent pour les gardes d'abuser sexuellement des femmes détenues[57]. Si les prisonniers ne terminent pas leur quota de travail quotidien ou violent des règles, même mineures, les rations quotidiennes sont réduites ou temporairement interrompues[37], mêmes pour les malades, infirmes et handicapés[38]. Lee Young-kuk estime qu'à la fin des années 1990, environ 20 % des détenus de Daesuk-ri sont morts de malnutrition chaque année, avec de nouveaux prisonniers arrivant chaque mois[5]. Froisser ou plier un journal. Ces femmes subissent des violences physiques et sexuelles aux mains des interrogateurs et des gardiens de prison Ancien détenu des camps nord-coréens, Kim Kwang-il a témoigné auprès de la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme par Pyongyang. La dernière modification de cette page a été faite le 16 février 2021 à 18:45. Le 10 avril 2020, une mutinerie éclate dans le centre pénitentiaire d'Angarsk, à 5 000 kilomètres à l’Est de Moscou. Avant l'exécution, les prisonniers sont torturés et privés de nourriture[55]. Kim Jong-un a dévoilé samedi, lors d’un gigantesque défilé militaire, un missile balistique intercontinental géant, selon NPR. Son récit a été mis en images par un dessinateur en 2009 à l’occasion de la publication d’un livre-témoignages à partir de son récit, [ le rapport de la commission d’enquête de l’ONU ]. (Dessin réalisé d'après le récit de Kim Kwang-il. L'organisation demande la fermeture immédiate de Yodok et de tous les autres camps de p… "Même si nous passons trois ans de prison ou même 30 ans de prison, nous continuerons d'envoyer des tracts anti-Nord pour faire connaître la … Le travail en été commence à 4 heures et se termine à 20 heures[9]. Ceux qui sont forcés à assister à l'exécution ne peuvent souvent pas supporter la scène sans protester et sont ainsi abattus[18]. Téléchargez toutes les photos et utilisez-les même pour des projets commerciaux. Le camp a une superficie d'environ 378 km2[12]. Une méthode commune pour tuer des prisonniers est de leur attribuer une charge de travail impossible. Les femmes détenues dans des prisons en République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont été torturées, violées et ont font l’objet de « multiples et graves violations des droits humains » de la part des responsables de la sécurité et de la police, selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) publié mardi, qui cite les témoignages Les détenus du camp endurent également des maladies comme la pneumonie, la tuberculose, ou la pellagre sans aucun suivi médical[17]. ), Kim Kwang-il, un Nord-Coréen de 48 ans, a passé près de deux ans et demi dans une prison du régime pour avoir tenté de passer la frontière chinoise. L'engagement est le suivant : « je vais être exécuté si je révèle les secrets de Yodok »[réf. Si une personne n'a pas travaillé assez dur, tout le groupe est puni. La Corée du Nord a libéré mercredi 9 août pour raisons médicales un pasteur canadien emprisonné depuis 2015. Les femmes du camp ne sont absolument pas protégées contre les agressions sexuelles des gardiens[48]. Le camp est patrouillé par des gardes avec fusils automatiques et chiens de garde[5]. Corée du Nord : en tirant deux missiles, Kim Jong-un veut tester Joe Biden La Corée du Nord lance deux missiles dans la mer, "des tirs balistiques", affirme le Japon La demande est soutenue par International Coalition to Stop Crimes against Humanity in North Korea, une coalition de plus de quarante organisations des droits de l'Homme[59]. Les prisonniers libérés de Yodok sont obligés de respecter un serment tatoué avec un tampon sur leur main. Dans les années 1990, la zone de contrôle total avait environ 30 000 prisonniers alors que la plus petite zone révolutionnaire avait environ 16 500 prisonniers[5] ; cependant, des images satellites récentes indiquent que le camp s'est agrandi de manière significative[9]. Hommes, femmes et enfants effectuent des travaux forcés sept jours par semaine[25] et sont traités en esclaves[26]. En conséquence, les cabanes des prisonniers sont nauséabondes et infestées de poux, de puces et autres insectes[22]. En 2004, une station de télévision japonaise a diffusé ce qu'elle a dit être des images issues du camp[13]. Après le dîner, les prisonniers sont tenus d'assister à des séances d'éducation idéologique et des sessions de lutte de 9 heures à 11 heures, où les détenus qui ne remplissent pas les objectifs sont sévèrement critiqués et battus[11]. Ce système de « culpabilité par association » a pour but d'étouffer toute contestation en contrôlant la population grâce à la peur.
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