Les moteurs de contrôle d'orientation ou d'attitude (Reaction Control System, RCS) sont utilisés pour modifier l'orientation de la navette lorsque l'atmosphère est trop ténue pour que les empennages de l'orbiteur puissent être efficaces. Une enquête est menée par un comité d'experts créé pour découvrir les causes de l'accident, le Columbia Accident Investigation Board (CAIB)[24],[25]. Leur charge maximale admissible est de 49 200 kg à 464 km/h. Après la destruction de la navette spatiale Challenger début 1986, qui entraîne la perte de son équipage, l'utilisation de la navette est limitée au lancement des satellites non commerciaux et aux expériences scientifiques en orbite. Le final conclue en apothéose la seconde saison de For All Mankind, offrant un dénouement à fois dantesque et idéaliste. Durant le séjour dans l'espace, ils permettent également d'effectuer de petites corrections d'orbite. Appolo 9 - décollage - extérieur Lancé le 24 avril 1990 par la navette Discovery, le télescope spatial Hubble fournit toujours, 27 ans plus tard, d'époustouflants clichés. Après plus de deux ans et demi d'arrêt, dû à l'explosion de la navette Challenger, les Etats-Unis reprennent le chemin de l'espace. Le réservoir externe est progressivement allégé au fur et à mesure de son développement, ce qui permet un gain de poids de 4,5 tonnes. Space Shuttle Challenger (OV-099) was a Space Shuttle orbiter manufactured by Rockwell International and operated by NASA.Named after the commanding ship of a nineteenth-century scientific expedition that travelled the world, Challenger was the second Space Shuttle orbiter to fly into space after Columbia, and launched on its maiden flight in April 1983. Finalement, le président Nixon donne son feu vert pour la version la plus ambitieuse de la navette le 5 janvier 1972. La navette a alors une vitesse de 7,6 km s−1 mais sa vitesse est encore trop faible par rapport à sa basse altitude pour lui permettre de rester en orbite. Sept minutes après le décollage, la poussée des SSME est réduite pour ne pas dépasser 3 g d'accélération. Au plafond, les astronautes disposent d'un large panneau avec de nombreux interrupteurs coupe-circuits. Le réservoir externe est attaché à la navette par trois points : l'un est situé au sommet du réservoir d'hydrogène, les deux autres sont situés au bas de ce réservoir au même niveau. En s'envolant à bord de la navette Discovery le 22 janvier 1992, Roberta Bondar devient la première astronaute canadienne à voyager dans l'espace. Retrouvez toute l'actualité sur l'espace et l'astronomie : nos derniers articles, vidéos et photos de la rubrique Espace par la rédaction de Sciences et Avenir., page 105 Depuis les atterrissages au centre spatial Kennedy sont la règle[64]. Les modules non russes ne disposent ni d'une propulsion autonome ni de système de contrôle d'orientation et ne peuvent donc s'amarrer eux-mêmes à la station. Fin 1971, l'agence spatiale transmet à la présidence l'évaluation des coûts de développement et d'exploitation de la navette pour des capacités allant de 14 à 30 tonnes ; la préférence de l'agence va à la version la plus lourde qui est, selon elle, la seule à répondre aux besoins de l'Armée de l'Air et à permettre l'assemblage d'une station spatiale. Si aucun problème n'est détecté durant le compte à rebours, les SSME sont allumés à T-3 secondes. À compter de la catastrophe de Challenger en 1986, la navette ne place plus en orbite les satellites commerciaux. Chaque orbiteur présente des caractéristiques différentes : Deux autres exemplaires ont été construits pour la mise au point de la navette : La navette spatiale américaine n'a pas révolutionné le transport spatial en abaissant comme prévu par ses concepteurs les coûts de lancement en orbite. Le pilote adopte des angles de roulis plus ou moins accentués : le pilote peut ainsi à la fois ajuster la longueur de la trajectoire restante en ralentissant (en effectuant des S) ou accélérant (route rectiligne) et déporter la trajectoire vers la droite ou la gauche lorsque la piste ne se trouve pas dans le prolongement de l'orbite. La navette, qui se déplace à plus de 7 km/s, est, durant la rentrée atmosphérique, ralentie progressivement par les couches de plus en plus denses de l'atmosphère qu'elle traverse. Des opérations de maintenance et de mise à niveau lourdes sont réalisées périodiquement avec pour objectifs majeurs de limiter les risques tout en limitant leurs coûts. L'orbiteur est hissé à la verticale à près de 100 mètres de hauteur à l'aide de deux ponts roulants de 200 tonnes puis abaissé pour être boulonné au réservoir externe. Explosions Or, la Californie, qui concentre une grande partie des emplois de l'astronautique avec 370 000 personnes en 1970, est un enjeu important pour les élections à venir[10]. Le successeur de Spacelab est Spacehab. Fin 1971, la NASA impose un dernier changement : les moteurs du premier et du deuxième étage (les moteurs de l'orbiteur) devront être allumés au sol[5]. La manœuvre qui déclenche la rentrée atmosphérique de la navette est réalisée à un point de l'orbite qui se trouve à l'opposé de la piste d'atterrissage. La première mission permet de sauver le télescope spatial incapable de fonctionner à la suite d'une erreur de conception. Après-guerre, l'Armée de l'Air américaine fait travailler North American Aviation sur un projet de missile ailé, le Navaho. Si la deuxième manœuvre n'est pas effectuée, la trajectoire est dite avec « insertion directe »[57]. Après trente-deux mois d'interruption, la première mission depuis l'accident, la mission STS-26 est lancée le 29 septembre 1988. La commission préconise que les États-Unis disposent d'une alternative à la navette, mais les lanceurs classiques américains, dont la production a été arrêtée du fait du monopole de la navette, ne sont pas prêts à prendre en charge les satellites commerciaux et la situation va contribuer au succès du lanceur européen Ariane. Pour pouvoir déplacer la navette — désormais non motorisée — entre deux sites, la NASA fait l'acquisition en 1974 d'un Boeing 747 d'occasion, qui est aménagé pour pouvoir transporter sur son dos le véhicule spatial. Les SSME sont conçus pour pouvoir cumuler un temps de fonctionnement de 27 000 secondes, équivalent à 55 lancements avec à chaque fois huit minutes de fonctionnement continu, mais on estime que leur durée de vie opérationnelle est plutôt de 15 000 secondes de fonctionnement et 30 lancements. L'orbiteur ainsi que les propulseurs d'appoint sont remis en état puis réutilisés, alors que le réservoir est détruit après avoir été séparé de l'orbiteur. NASA À Mach 1, les moteurs de contrôle d'orientation sont désactivés. Lorsque le fonctionnement des moteurs-fusées est normal les propulseurs à poudre sont allumés au moment précis où la navette est revenue à la verticale (instant T). Les trains sont déverrouillés et déployés par un système hydraulique à triple redondance, les portes étant reliées mécaniquement aux jambes de force de chacune des roues. Chacun des deux pas de tir (39A et 39B) comporte une structure qui permet d'achever la préparation de la navette : celle-ci est composé d'une tour métallique fixe (Fixed service structure ou FSS) et d'une partie mobile (Rotating service structure) qui y est attachée et pivote de 120° pour venir se plaquer contre la baie cargo de l'orbiteur. C'est le cas en particulier des missions à destination de la station spatiale internationale. En orbite, les sièges sont démontés[41] ; seul le commandant garde sa place. Celui-ci spécifie que la navette doit comporter deux étages, qui décollent verticalement et atterrissent à l'horizontale. Les missions habitées américaines sont interrompues jusqu'au premier vol de la navette, qui n'interviendra qu'en 1981[5]. La navette spatiale américaine (en anglais Space shuttle ou Space Transportation System, STS) est un type de véhicule spatial conçu et utilisé par l'agence spatiale américaine (NASA), dont le vol inaugural remonte au 12 avril 1981 et qui est retiré du service en juillet 2011, après avoir effectué un total de 135 vols. Du fait du rôle critique joué par la navette dans l'assemblage de la station, l'interdiction de vol de la flotte des navettes à la suite de la catastrophe de Columbia en février 2003 entraîne le report de l'assemblage de la station de plusieurs années. Navette - Discovery - Atterissage - juin 2008 L'orbiteur comprend trois ensembles de propulsion distincts. En février 1980, le septième et dernier test de qualification des propulseurs d'appoint est effectué[5],[15]. La navette spatiale peut accueillir jusqu'à huit astronautes répartis sur deux ponts : le pont de vol (flight deck) et le niveau intermédiaire (mid-deck). L'orbiteur après avoir subi une révision dans l'un des trois bâtiments dédiés à sa maintenance (les Orbiter Processing Facility OPF) au Centre spatial Kennedy en Floride, y reçoit une partie de la charge utile de la mission à venir ; les consommables sont également chargés. Mais les rabais consentis masquent une réalité financière particulièrement noire. le renforcement des trains d'atterrissage pour permettre à la navette d'atterrir au centre spatial Kennedy, l'installation du sas et du système d'amarrage dans la baie cargo pour que la navette puisse s'amarrer à la station spatiale, l'augmentation de la puissance maximale des moteurs, Opérations d'assemblage et de ravitaillement des stations spatiales. Le 1er février 2003, l'orbiteur Columbia, dont le bouclier thermique a été endommagé par le choc à grande vitesse durant le décollage d'un morceau de mousse de protection thermique du réservoir externe, est détruit durant la rentrée atmosphérique, entraînant la perte de son équipage[23]. Par ailleurs avant le décollage, les 2 000 tonnes de l'ensemble composé par la navette, le réservoir et les propulseurs reposent entièrement sur les propulseurs. La seule procédure d'abandon en vol durant toute la carrière de la navette a été déclenchée par la mission STS-51-F à la suite de l'arrêt du moteur central de l'orbiteur après 5 minutes 45 s de vol : la navette a suivi la procédure relativement bénigne d'interruption avec mise en orbite (Abort to Orbit) et la mission put finalement être accomplie[63]. L'une des modifications les plus importantes est l'abandon des turboréacteurs qui devaient propulser l'orbiteur avant l'atterrissage. Ce risque estimé à 1/78 en 1988 pour le vol STS-26 avait été abaissé à 1/248 essentiellement en intervenant sur les SSME[69]. La navette peut également réparer un satellite en panne à condition qu'il soit sur une orbite que la navette puisse atteindre. Malgré la nouvelle doctrine d'emploi de la navette, plusieurs satellites (TDRS, satellite de télécommunications) et sondes (Galileo et Ulysses) sont lancés par celle-ci, car leur conception ne leur permet pas une mise en orbite par des lanceurs classiques. la NASA doit remplacer la flotte des navettes spatiales, vieilles de près de trois décennies, qui ont, à deux reprises, explosé en vol en tuant leur équipage et dont le coût d'exploitation ponctionne le budget de l'agence. Les dirigeants de la NASA estiment également que la navette peut permettre de remplacer les dix types de lanceurs américains alors existants — en comptant ceux mis en œuvre par l'Armée — pour placer en orbite ses satellites. Le propergol, moulé dans l'enveloppe, se présente sous la forme d'un bloc de poudre de 469 tonnes qui contient, intimement mélangés, le comburant (du perchlorate d'ammonium), le carburant (de la poudre d'aluminium) ainsi que d'autres composants sous forme de trace. Après un an d'arrêt, la navette Discovery redécolla finalement de Cap Kennedy le 4 juillet 2006 pour une mission de 12 jours. Progressivement, la durée des vols s'allonge pour permettre de tester complètement la phase d'approche et d'atterrissage. La partie fixe comporte des lignes d'alimentation en ergols et fluides divers ainsi qu'une passerelle qui permet à l'équipage de pénétrer dans la navette. Pour une mission avec une inclinaison de 57° à destination de la station spatiale internationale deux aéroports situés en Europe ont été sélectionnés : la base aérienne américaine de Moron près de Séville en Espagne et la base aérienne d'Istres dans le sud de la France. À l'issue de ses réflexions, le groupe de travail, présidé par le vice-président Spiro Agnew, propose trois scénarios dont le budget annuel s'échelonne entre 5 et 10 milliards de dollars, soit un montant égal ou supérieur au budget annuel du programme Apollo à son plus haut. Ces opérations sont réalisées au cours de périodes de révision (Orbiter maintenance down period OMDP) d'une durée de 14 mois programmées tous les 8 vols soit environ tous les 3 ans ; elles ont lieu à l'usine Boeing (ex Lockheed) de Palmdale en Californie[70]. Les portes sont de construction tellement légères qu'au sol elles ne supportent pas leur propre poids. Mais la. Ariane 5 - Explosion Grâce à un dumping important sur les prix, la navette occupe même une place dominante sur le marché des lancements commerciaux. Les liaisons avec les installations au sol sont également contrôlées. Les moteurs sont placés chacun dans une nacelle amovible, située à l'arrière de l'orbiteur, de part et d'autre de la dérive et au-dessus des SSME. Spacelab a participé à 22 missions de la navette ; la dernière mission est STS-90 en 1998. Le 11 novembre 1982, la navette Columbia entame la phase opérationnelle du programme avec la mission STS-5. La tuyère, qui a un rapport de détente fixe de 69, est refroidie par de l'hydrogène gazeux qui circule dans 1 080 conduits de refroidissement. ... Eileen Collins devient la première femme à piloter un vaisseau spatial, la navette Discovery. L'objectif est de vider le réservoir extérieur et d'être positionné au point idéal permettant d'atteindre la piste en vol plané[58]. Le choix s'est porté sur un matériau au fort pouvoir isolant, qui renvoie vers l'extérieur la majeure partie de la chaleur qu'il absorbe[36]. . Aux États-Unis, à Cap Canaveral, la navette Challenger a explosé 1 minute 30 après le décollage. Il ne reste pas assez de carburant pour effectuer un demi-tour et revenir au point de départ. Missiles Une base de lancement de la navette dédiée aux besoins militaires construite à grand frais (2 milliards de dollars) à Vandenberg était sur le point d'être inaugurée au moment de l'accident de Challenger : elle ne sera jamais utilisée. Les pneus sont fournis par la firme américaine Goodrich depuis les premiers vols en 1981 jusqu'en 1989, date à laquelle la firme française Michelin rachète Goodrich et fournit ainsi les pneus des orbiteurs[40]. 1 Mais il apparaît rapidement que la navette ne sera jamais un moyen de lancement concurrentiel par rapport aux fusées, car la cadence des lancements espérée ne peut être tenue. Afin de s'assurer qu'ils supporteront le poids de la navette à 450 km/h, ils subissent des tests intensifs chez le fabricant, avant d'être inspectés aux rayons X et de subir d'autres tests complets à la NASA. Un système pyrotechnique est mis à feu pour faire sauter l'écoutille et une perche télescopique de 3 mètres de long s'incurvant fortement vers le bas est déployée. La NASA avait commandé en décembre 1970 aux sociétés Boeing et Grumman une étude pour comparer des navettes ayant recours à un réservoir d'hydrogène externe et interne : les conclusions sont très favorables au réservoir externe, moins coûteux et plus sûr. L'espace mémoire restant contient des programmes de réserve et d'autres données. Il constate que le seul moyen d'obtenir un accord sur le sujet est d'intégrer dans le cahier des charges de la navette les besoins très spécifiques des militaires, afin d'obtenir l'appui de ceux-ci. Les navettes doivent pouvoir effectuer une deuxième tentative d'atterrissage en cas d'approche ratée, ce qui impose la présence de turboréacteurs. Deux motoristes, Rocketdyne et Pratt & Whitney, sont de leur côté sélectionnés pour concevoir les moteurs de 270 tonnes de poussée (dans le vide), qui doivent être communs aux deux étages de la navette. La navette spatiale Endeavour (prononciation anglaise [inˈdevər]) (désignation : Orbital Vehicle 105, ou l'OV-105) est la cinquième et la plus récente des navettes spatiales de la NASA.. La navette spatiale tire son nom de l'Endeavour, navire commandé par l'explorateur James Cook au XVIII e siècle [1]. À T-11 heures (T = instant du décollage) la structure mobile (RSS) est écartée, l'aire de lancement est évacuée et le chargement de l'hydrogène et de l'oxygène liquide dans le réservoir externe commence[52]. Au début de la phase opérationnelle du programme de la navette spatiale, la principale mission de celle-ci est de mettre en orbite les satellites. Dans ce cas de figure la navette effectue un vol suborbital, qui permet à l'orbiteur d'aller se poser sur une piste située de l'autre côté de l'Atlantique environ 45 minutes après son lancement. Trois autres vols, destinés à tester tous les composants de la navette et son comportement en vol, ont lieu en 1981 et 1982 avant le premier vol opérationnel. Le vol préalablement prévu pour le 1er juillet fut retardé suite à la découverte d'une fissure dans la mousse isolante du réservoir externe au cours d'une inspection de routine. Elle est composée de trois sous-ensembles : l'orbiteur — qui est le seul composant à se placer en orbite et transporte le fret et les astronautes —, le réservoir externe et deux propulseurs d'appoint. Elle a pris sa retraite en 2017. La tragédie, télévisée en direct par la chaine CNN, cause une réelle onde de choc aux États-Unis : les sept membres de l'équipage sont les premiers Américains à mourir en. Cinq missions sont consacrées à des travaux de maintenance permettant à chaque fois de prolonger la durée de vie du satellite. La propulsion principale est constituée de trois moteurs-fusées cryotechniques SSME (Space Shuttle Main Engine), qui sont utilisés uniquement pour placer la navette en orbite et puisent leur carburant dans le réservoir externe, contrairement aux autres ensembles de propulsion. Les deux écoutilles d'origines sont conservées mais une troisième écoutille est ajoutée au sommet du cylindre ; celui-ci est par ailleurs coiffé d'un système d'amarrage périphérique androgyne (APAS), mis au point par les ingénieurs russes pour permettre à l'orbiteur de s'amarrer à la station spatiale, ce qui offre la possibilité aux astronautes de passer en bras de chemise dans la station. Dans les esquisses produites par les quatre sociétés, la navette comporte deux composants distincts, tous deux réutilisables. Mais une nouvelle navette, Endeavour, est tout de même commandée pour remplacer Challenger. La décision d'évacuer doit être prise alors que l'orbiteur est à 20 km d'altitude. À la même époque, l'Armée de l'Air américaine commande en 1957 un prototype d'avion spatial, le Dyna-Soar, monoplace s'apparentant à un corps portant doté d'embryons d'aile delta. Par exemple, en 1990, la navette Discovery a mis en orbite le satellite scientifique Hubble. À l'âge de 46 ans, elle affirme réaliser un rêve qu'elle caressait depuis l'enfance. Bienvenue sur la chaîne YouTube de Boursorama ! À cet effet, la section du canal du segment avant (haut) a la forme d'une étoile à 11 branches[N 3], tandis que le canal des quatre autres segments a la forme d'un double cône tronqué. Leur fermeture est essentielle avant la rentrée atmosphérique, car dans cette position elles contribuent à la rigidité de la navette[31]. Chaque moteur brûle environ 423 kg d'oxygène liquide (LOX) et 70 kg d'hydrogène liquide (LH2) par seconde lorsque le moteur est à pleine puissance. Si après allumage l'un des moteurs SSME n'a pas atteint 90 % de sa puissance nominale, le lancement est interrompu[N 4]. Si ce n'est pas le cas, un ventilateur est utilisé pour dissiper les gaz et éviter une explosion éventuelle. 1979 – 2011 : Discovery Atterrissage de la navette Discovery le 3 septembre 1985. La navette spatiale américaine (en anglais Space shuttle ou Space Transportation System, STS) est un type de véhicule spatial conçu et utilisé par l'agence spatiale américaine (), dont le vol inaugural remonte au 12 avril 1981 et qui est retiré du service en juillet 2011, après avoir effectué un total de 135 vols. Parmi les autres missions scientifiques marquantes figure STS-7 qui emportait dans la soute cargo des plateformes dédiées à la recherche. en emportant à son bord cinq astronautes américains. L'équipage qui était jusque-là soumis à de fortes vibrations de basse fréquence et d'amplitude de l'ordre de 1 à 2 cm, est dans un silence total tandis que l'accélération retombe à 1 g. Chaque propulseur d'appoint continue à monter durant 75 secondes sur sa lancée jusqu'à atteindre son apogée puis retombe, refaisant remonter l'accélération à 3 g puisque la poussée reste constante mais la masse diminue ; parvenu à une altitude de 48 km, 225 secondes après la séparation, la pointe supérieure est éjectée puis un parachute pilote se déploie pour stabiliser le propulseur et enfin trois parachutes principaux s'ouvrent réduisant la vitesse à 25 mètres par seconde au moment de l'amerrissage. 2 832 kg d'oxygène sont répartis dans huit réservoirs de 95,3 cm de diamètre et 1 584 kg d'hydrogène dans quatre réservoirs de 115,6 cm de diamètre. La recherche dans le domaine de la microgravité est un autre thème important des missions de la navette. Découvrez les idées de génie de GiFi tout au long de l'année sans oublier les soldes et le Black Friday pour faire des affaires à prix discount. L'orbiteur est pesé et son centre de gravité est déterminé pour une prise en compte dans les paramètres de vol. Le bloc est percé d'un canal longitudinal qui sert de chambre de combustion. Pour réduire les contraintes thermiques et mécaniques subies par un avion volant à très grande vitesse, une des solutions est de supprimer les ailes et de produire la portance à l'aide du corps de l'engin, qui est élargi et profilé à cet effet. L'orbiteur est doté d'un train d'atterrissage tricycle classique dont les trois jambes se replient dans des logements masqués par des trappes mobiles faisant partie intégrante du bouclier thermique. Lorsque l'orbiteur s'immobilise, des équipes au sol en combinaison étanche vérifient l'absence d'ergols toxiques utilisés par les moteurs-fusées, d'hydrogène ou d'ammoniac à l'extérieur de l'orbiteur. Les trois piles produisent en continu un maximum de 21 kW, avec la possibilité d'encaisser un pic de puissance de 36 kW pendant un quart d'heure. Pour ce nouveau voyage temporel, nous partons aux États-Unis, dans les années 80, où … Sous la poussée des moteurs, les boosters qui solidarisent la navette avec la plateforme ploient légèrement et la navette s'incline de 2 mètres au niveau du poste de pilotage avant de revenir à la verticale. Il effectue un nouveau tonneau environ 6 minutes après le décollage pour présenter ses antennes de télécommunications vers le zénith ce qui permet à l'équipage de communiquer avec le centre de contrôle par l'intermédiaire des satellites TDRS en orbite géostationnaire. Le train d'atterrissage avant touche à son tour le sol lorsque la vitesse est tombée sous 296 km h−1 et le parachute est largué lorsque la vitesse est inférieure à 56 km h−1[68],[64]. La poussée est modulable entre 67 et 104 % de la poussée nominale. Les opérations de maintenance et de configuration pour la mission suivante réalisées dans l'OPF durent normalement moins de 100 jours[52]. À la suite de plusieurs atterrissages ayant entraîné des dommages importants au système de freinage et imposant le recours à la seule piste de la base d'Edwards, le système de freinage est modifié. La charge utile d'une navette comprend souvent un grand nombre de composants, dont certains sont destinés à rester en orbite comme les composants de la station spatiale internationale ou le ravitaillement de son équipage permanent, et d'autres qui reviennent à Terre comme les conteneurs ou structures destinées à transporter le fret. Plusieurs propositions sont élaborées en interne, dans l'euphorie de la réussite du programme lunaire : station spatiale, base lunaire, expédition vers Mars, navette spatiale[7]. Le vol se déroule de manière nominale, malgré la perte de 16 tuiles du bouclier thermique. Mais cette solution nécessite de rapatrier ensuite l'orbiteur à l'aide d'un des deux Boeing 747 porteurs de la NASA ce qui engendre un certain risque, un surcoût important et de plus accroît le délai de remise en condition de l'orbiteur. Huit minutes et 20 secondes après le décollage les SSME sont arrêtés (MECO : Main engine Cutoff) : l'arrêt est normalement déclenché par l'arrivée à un point préfixé de la trajectoire mais ce point peut ne pas avoir été atteint auquel cas c'est l'épuisement des ergols qui déclenche l'arrêt des moteurs. En 1998, l'aluminium-lithium a remplacé l'aluminium, ce qui permet d'atteindre une masse à vide de 26 tonnes. Une navette de ce type dispose d'une capacité de déport intermédiaire entre l'aile droite et l'aile delta, tout en étant théoriquement moins lourde que cette dernière. Il ne doit pas y avoir d'orage ou de pluie dans un rayon de 50 km autour du lieu d'atterrissage. Historique : des premiers concepts au lancement du projet de la navette spatiale (SP 4221). Appolo 8 - Micro embarqué dans la fusée Deux orbiteurs supplémentaires sont commandés par la suite. Les deux propulseurs d'appoint (Solid Rocket Booster ou SRB) de la navette fournissent plus de 71,4 % de la poussée totale des moteurs de la navette durant les deux premières minutes du vol avant d'être largués lorsque celle-ci a atteint une altitude de 46 km. Les travaux issus de la phase A, achevés en juin 1970, permettent à la NASA d'éliminer le concept du corps portant, dont la forme n'est pas compatible avec l'emport des réservoirs et des équipements, et le recours à une voilure à géométrie variable également étudiée, qui aboutit à une navette trop lourde[5]. Si l'orbiteur a atterri à la base aérienne d'Edwards, il est dirigé vers la grue pour être installé sur le Boeing 747 équipé pour le ramener jusqu'au centre spatial Kennedy[68],[64]. Celui-ci développe son concept à la fin de la Seconde Guerre mondiale et décrit une fusée ailée, le Silbervogel (l'oiseau d'argent, en allemand), capable d'aller bombarder les États-Unis à l'issue d'un vol suborbital après avoir rebondi plusieurs fois sur les couches les plus denses de l'atmosphère, grâce à un rapport portance/traînée élevé. L'aile en double delta est introduite à ce stade car elle améliore les capacités de vol à basse vitesse ; de plus elle permet, par des interventions limitées sur le dessin de sa partie avant, de compenser des problèmes de position de centre de gravité qui pourraient apparaître à un stade avancé du développement. Cette somme représente un quart du coût du programme Apollo[5]. Pour les quatre premières missions de la navette, les deux pilotes disposaient d'un siège éjectable utilisable en dessous de Mach 2,7 et de 24 km, mais ceux-ci ont été retirés par la suite, et de toute façon les autres membres de l'équipage n'auraient pu disposer du même équipement. La NASA espère ainsi abaisser les coûts de lancement grâce au caractère réutilisable de la navette. Malgré le retard pris par la mise au point des moyens de remplacement et l'annulation du programme Constellation, cette décision est confirmée en 2010 par le président Barack Obama, nouvellement élu. En configuration de lancement, le commandant et le pilote s'installent en face du tableau de bord respectivement à gauche et à droite. À l'issue de cette étude, la NASA choisit d'utiliser des propulseurs d'appoint à propergol solide, qui permettent d'économiser 500 millions de dollars sur le coût de développement par rapport à des propulseurs à ergols liquides, mais qui augmentent le coût d'exploitation qui est presque le double de la solution alternative : 500 dollars par kilogramme de charge utile contre 275 dollars par kilogramme. La NASA a tenté par la suite d'adopter un rythme plus réaliste pour la fréquence de ses vols. Houston — Le décollage de la navette Discovery prévu demain ravive la douleur des familles des astronautes tués dans l’explosion de Columbia. L'engin expérimental permet d'atteindre au cours des années 1960 un nouveau record de vitesse (Mach 6,8) et d'altitude (108 km). Ils ont finalement été montés affleurants, car les concepteurs avaient eu peur que les portes les abritant restent coincées ouvertes pendant la rentrée atmosphérique, et que cela mette en danger les astronautes pendant leur retour sur Terre[35]. La masse à vide est de 63 tonnes[51].

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