Et d’ajouter : “Le public aime ces personnages de battants qui savent retourner à leur avantage les situations les plus délicates Un drame contemporain sur fond de revanche sociale, sous-tendu par le secret partagé par deux mères”, résume Zakia Tahiri, qui a co-écrit la série avec Fatine Youssoufi. Un petit ovni télévisuel signé Zakia Tahiri ravit les téléspectateurs marocains et inspire les internautes. Alors je peux comprendre que certains préfèrent la saison 1, par nostalgie aussi peut-être…”, concède la réalisatrice. “ça fait belle lurette que je n’ai pas vu une série marocaine d’aussi bonne facture”, se réjouit un autre internaute. “J’ai longtemps hésité avant de me lancer dans une nouvelle saison. Si toi aussi tu es un fan de séries, tu as sûrement déjà entendu parler ou même regardé la nouvelle série marocaine qui fait sensation : Rdat Lwalida. “C’est une saga moderne. Bref, je trouve que l’oeuvre montre que notre scène dramatique a atteint l’âge de la maturité”, soutient-il. “Rdat Lwalida a touché les téléspectateurs en leur montrant des personnages qui vivent des problématiques proches des leurs. “Le rôle était fait pour lui”, reconnaît-elle aujourd’hui. Bravo !”, jubile une commentatrice sur Youtube. Les gens ont aimé le mélange de réalisme, d’émotion et de drame”, confie Zakia Tahiri dans un entretien accordé à BAB Magazine. Notons enfin que “Rdat Lwalida” a valu à la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) le prix de la meilleure série arabe dans la catégorie drame social et comique, ainsi que le 1er prix pour l'interprétation de l'acteur Abdelilah Rachid, à la 19e édition du Festival arabe de la radio et télévision de Carthage en Tunisie en avril 2018. C’est ainsi qu’à peine sa petite activité démarrée, le caïd lui confisque son outil de travail. D’entrée de jeu, le public est séduit”, explique-t-il à BAB. “La réalisatrice a touché la corde sensible en optant pour le titre de ‘Rdat Lwalida’, avec toute la charge émotionnelle et symbolique qu’il comporte. Courageux, pour une série produite par Al Aoula. Si toi aussi tu es un fan de séries, tu as sûrement déjà entendu parler ou même regardé la nouvelle série marocaine qui fait sensation : Rdat Lwalida. Le décor: un quartier marocain, une soirée de Ramadan 2019. Et si tu n’as toujours pas commencé cette série… Qu’est-ce que tu attends ? Je ne regardais pas de séries marocaines avant”, et surtout : “La situation de Karim ressemble vraiment à la mienne, la preuve c’est que j’ai les larmes aux yeux en écrivant ce commentaire.” Il suffit de faire défiler pour noter l’unanimité. « RDATE LWALIDA » est l’histoire de deux mères, deux villes, deux univers et un secret qui lie à jamais ces deux femmes. Le héros de la série, Karim, fils de la couturière, a en revanche un horizon bouché, enfermé dans l’étroitesse de la cité d’Al Hank. Quiz : À quel point connais-tu le film ‘Marock’ . Au-delà de la performance, Karim, c’est surtout un fils du peuple dans lequel beaucoup se retrouvent. Karim se révolte, une rixe s’ensuit, notre héros finit en prison, son destin bascule. Pour ses deux saisons, ce drame social qui porte la signature de l’inimitable Zakia Tahiri a réconcilié les férus du petit écran avec la fiction télévisuelle marocaine. La charge contre le Makhzen est là. Nous continuons à vivre dans ce monde en faisant peu de cas de ce qui l’illumine… ‘Rdat lwalida’”. Dans la vie de tous les jours, tu es plutôt... Ce que tu ne pourras jamais supporter est... Si tu avais un choix à faire, tu choisirais... Quel personnage de la série "Rdat lwalida" es-tu ? Le public, notamment les jeunes, s’est reconnu dans la série et c’est … “Dans un pays où l’ascenseur social est bloqué au rez-de-chaussée depuis des lustres, la destinée de Karim, qui décide de se prendre en main et d’utiliser son intelligence pour se faire sa place au soleil, ne peut laisser personne indifférent”, explique Zakia Tahiri, qui a commencé ce travail en 2014. Quiz : À quel point es-tu un(e) berguagu(a) ? Lalla Mama, campée par l’excellente Raouia, grande bourgeoise de Tanger et véritable chef du clan Kennani, est la cliente de Keltoum, couturière modeste de Casablanca. La saison 2 emmène le spectateur vers des côtés plus sombres, plus âpres des personnages. Débat PLF 2021: la contribution de solidarité, bricole ou effort nécessaire? A l’aune de toutes ces contraintes, l’on peut dire que “Rdat Lwalida II” a tenu (presque) toutes ses promesses. Rdat Lwalida séduit un large public, et voici pourquoi. Mais pas sa mère, ni ses voisins, qui se solidarisent de cette future mère célibataire. Ainsi, la sœur de Karim est enceinte de son fiancé, qui l’abandonne. Et, au passage, des jeunes sans horizon englués dans le chômage, la délinquance et la toxicomanie, une maman loup délaissée par son fils unique, une idylle gâchée par la misère, une bourgeoisie sans foi ni loi confrontée à ses démons... Bref, une histoire bien de chez nous. Il faut suivre, le spectateur est parfois malmené. Les ingrédients de ce plat alléchant, star de la grille des programmes de la première chaîne nationale et de Youtube où il compte plus d’un million de vues pour chacun de ses épisodes, sont les suivants: Un scénario à base d’une histoire maroco-marocaine, un menu de thèmes variés mais assortis avec dextérité, un zeste de suspense, un soupçon d'humour noir, une poignée de scènes tirées du quotidien où le réalisme ne gâche pas l’esthétique et une belle brochette d’acteurs - vétérans et en herbe- qui convainquent, enfin ! Quiz : Quel personnage ramadanesque es-tu ? Heureusement, la curiosité nous a sauvés. Épidémies... Ces romanciers qui ont tout vu ! Il ne peut pas compter sur un coup de pouce du destin, et subit de plein fouet l’injustice. Les téléspectateurs ne sont pas pris pour des idiots, et les thématiques abordées sont proches de leur réalité. “Sur le fond aussi, l’oeuvre possède tous les atouts pour réussir: Un scénario solide, une trame foisonnante mais cohérente et bien maîtrisée la plupart du temps, un dialogue réaliste et bien ficelé, des rebondissements qui tiennent le spectateur en haleine et une pléiade d’acteurs, débutants et chevronnés, qui, confiés aux bons soins de Zakia Tahiri, s’investissent à fond dans leurs rôles respectifs. Karim est d’abord un chic type, instruit, amoureux depuis toujours de sa Souad, un ould nass qui, après avoir envoyé des CV sans succès, décide de monter une petite affaire avec son ami et fidèle compagnon. De l’avis de Mustapha Taleb, la première édition d’une oeuvre d’esprit, qu’elle soit littéraire, cinématographique ou autre, est souvent inimitable. Rdat Lwalida a touché les téléspectateurs en leur montrant des personnages qui vivent des problématiques proches des leurs. Dans ces audaces de traitement qui ne choquent pas, dans ces nuances qui ne rebutent pas, dans ces oppositions et ces choix jamais caricaturaux, reposent les recettes du succès de Rdat Lwalida. Rdat Lwalida séduit un large public, et voici pourquoi. Partagez le quiz pour voir vos résultats ! Si toi aussi tu es un fan de séries, tu as sûrement déjà entendu parler ou même regardé la nouvelle série marocaine qui fait sensation : Rdat Lwalida. Abdelilah Rachid, qui a décroché ce rôle, convainc. Rdat Lwalida a touché les téléspectateurs en leur montrant des personnages qui vivent des problématiques proches des leurs. Donc, ils ont eux aussi eu le coup de foudre”, explique le jeune comédien contacté par BAB. “Bien que je sois connu dans le monde du cinéma, j’avais besoin de ce rôle pour me rapprocher du grand public”, nous confie le comédien, fier et heureux que Zakia Tahiri lui ait donné cette chance. Il était l’un des terroristes dans Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch. … “La saison 1 était plus ‘douce’. Le fils de la première, Farid, a réussi sa vie. Ne manquez plus aucune actualité, abonnez-vous à MAPNEWSLETTERS, La bataille de l'innovation bat son plein. “Pour qu’un acteur puisse, juste avec son regard, sans dire un mot, vous faire pleurer, il est certainement un acteur formidable”, abonde Souad Elaj, l’une des nombreuses groupies de la série sur le Net. Habitués à l’humour potache, à des acteurs qui surjouent, à des scénarios qui s’improvisent… bref, habitués à de la mauvaise qualité, nous ne nous sommes pas pressés de regarder la série du lundi soir sur la chaîne nationale. Ce n’était pas une mince affaire, nous avoue-t-elle. Le public connaît déjà les personnages et n’a plus la surprise de la découverte et de la nouveauté, il est donc plus difficile de le satisfaire ou de le surprendre”. De courage, il est beaucoup question dans cette série. De quoi s’agit-il ? Ça ressemblait à la blague de l’année. Tout au long des 60 épisodes des deux saisons, la caméra fait un aller-retour entre les quartiers de l’ancienne ville de Casablanca où patauge le héros Karim, un chômeur désabusé campé avec maestria par Abdelilah Rachid, avec sa soeur et sa maman (Saadia Azgoune), et la luxueuse villa tangéroise de l’aristocratique famille Kennani, un poids lourd du monde des affaires, menée d’une main de fer par l’invincible “Lalla Mama” (Fatima Harandi alias Rawia). Il s’agit du refrain du générique de la série télévisuelle éponyme, dont la saison II, diffusée sur “Al Aoula”, a tenu en haleine les téléspectateurs marocains tout au long du mois sacré. Lequel d’entre eux te correspond le mieux ? À quel personnage ressembles-tu le plus ? Vas-y VITE et reviens répondre à ces questions. Le public était aux anges. Même si la 2ème saison n’a pas été plébiscitée par la critique et n’a pas réussi, non plus, à égaliser l’audience de la première édition, le succès ne s’est pas démenti. En Ramadan dernier, les téléspectateurs marocains étaient sur un petit nuage. Il n’avait pas été son premier choix, mais la réalisatrice nous avoue avoir été séduite par la méthodologie, le sérieux et le dévouement de son acteur. Et les milliers de commentateurs YouTube, qui suivent assidûment Rdat Lwalida, surtout. “Je m’attendais à ce que la saison 2 soit de moindre qualité que la première. A ma grande surprise, elle a fait plus fort, avec une intrigue encore plus riche et un suspense à couper le souffle. Selon Mustapha Taleb, critique de cinéma, les producteurs ont fait preuve d’intelligence et d’un sens aigu de “marketing” qui se reflètent jusque dans le choix du titre. Abdelilah Rachid, qui a décroché ce rôle, convainc. L’histoire n’a pourtant rien d’extraordinaire: elle revient sur la sempiternelle lutte des classes, sur fond d’une relation maman-fils tumultueuse et d’une idylle compromise par la misère. Deux familles hantées par un passé qu’ils pensaient avoir enterré à tout jamais, mais qui finit par rattraper jusqu’à leurs petits-enfants. Si quelqu'un te confie un secret, que feras-tu ? Lalla Mama, grande bourgeoise de Tanger, véritable chef du puissant clan KINANI. La fille de Lalla Mama, quinquagénaire mariée, trompe l’ennui en se prenant un “sahib” d’au moins vingt ans son cadet. Lire aussi: Audience TV : quatre feuilletons turcs dans le top 10 de 2M, Lalla Mama, campée par l’excellente Raouia, grande bourgeoise de Tanger et véritable chef du clan Kennani. “Rdat Lwalida a touché les téléspectateurs en leur montrant des personnages qui vivent des problématiques proches des leurs. En un mot, c’est le “Tamaghrabit” de la série qui a été son code d’accès aux foyers des Marocains, abonde dans le même sens Oussama Bastaoui qui incarne “Fouad”, le compagnon d’infortune de Karim qui profite de l’escapade tangéroise de son meilleur ami pour convoler en justes noces avec Souad dont il est éperdument amoureux. Peu de temps auparavant, elle a été sacrée meilleure série au 7ème Festival de fiction télévisuelle de Meknès en mars 2018. A contrario, dans la saison II, l’équipe de travail -donc l’oeuvre tout entière- perd du souffle et même le public revoit à la baisse le seuil de ses attentes”. Dites-nous juste qui vous êtes, pour accéder à vos résultats ! C’est une histoire aussi simple que profonde qui touche chacun de nous quelque part. Passée l’heure du “ftour”, nos concitoyens étaient nombreux à rester scotchés devant leur téléviseur, sans se saisir, en désespoir de cause, de leurs télécommandes pour zapper vers une superproduction égyptienne ou un énième feuilleton turc à l’intrigue fade et au doublage suspect. En éternelle insatisfaite qui ne fait pas dans la demi-mesure, Zakia Tahiri, confortée par le coup d’éclat de “Rdat Lwalida I”, a tenté un nouveau coup de maître: confectionner une saison II à ses risques et périls. Si tu suis leurs histoires, tu sais déjà que les personnages … “L’intrigue est d’une grande densité, la cellule d’écriture est au top de sa forme et le téléspectateur est à 100% disponible. Il était l’un des terroristes dans Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch et est à l’affiche de Razzia, du même réalisateur. Karim devient un homme détestable, manipulateur, qui renie sa mère, chasse les habitants d’un bidonville par la menace physique… et pourtant il reste attachant. “Les Deux Papes”: sur les vertus de l’écoute et du dialogue. Les demandes en mariage envoyées aux actrices de la série depuis Manchester, Madrid, Dubaï ou même Tokyo sont aussi de solides arguments pour vous inciter à découvrir cette perle du petit écran. L’histoire est plus complexe, le rythme est plus rapide, les ellipses plus franches. Bahaa Trabelsi, rebelle contre la dictature paternelle, “Papicha”: un cri de rage contre l’obscurantisme, Bahaa Ronda, porte-étendard de la musique gharnatie, La résistance et la ténacité deviennent nécessaires, Mohamed Tijini, un cosmopolite assoiffé de ‘‘Lumières’’. Pour tout Marocain qui se respecte, la bénédiction maternelle est quelque chose de sacré. “Rdat Lwalida” est revenue pour une seconde saison qui a tenu (presque) toutes ses promesses. Notre snobisme aurait pu nous jouer un mauvais tour. Et la mayonnaise a pris, en toute logique.
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